Quelques articles sur l’Intelligence Artificielle dans le monde
Le gouvernement américain a prévu de dépenser 625 millions de dollars sur les cinq prochaines années pour financer des centres de recherche en intelligence artificielle (IA) et informatique quantique, dans l’objectif de garder une longueur d’avance dans ces technologies.
Le ministère de l’Énergie a annoncé mercredi cet investissement, qui sera en tout de près de 1 milliard de dollars grâce à un apport de 340 millions de la part des secteurs privé et académique.
Ces fonds doivent permettre de créer 12 nouveaux centres de recherche et développement.
Le communiqué met en avant à plusieurs reprises « l’avance américaine », et Ivanka Trump, la fille et conseillère du président Donald Trump, en profite pour insister sur les talents de leader de son père, en pleine campagne pour l’élection en novembre.
« Construits sur l’approche américaine unique de marché libre, ces instituts de calibre international accéléreront l’innovation américaine et construiront la main-d’oeuvre américaine du 21è siècle », assure Michael Kratsios, le responsable de la politique technologique à la Maison Blanche.
Les États-Unis investissent déjà 500 millions de dollars annuellement dans la recherche en intelligence artificielle et l’apprentissage automatisé des machines, note Sethuraman Panchanathan, directeur de la Fondation nationale des Sciences.
Les technologies quantiques utilisent des propriétés surprenantes de la matière à l’échelle de l’infiniment petit. L’ordinateur quantique universel, graal de l’informatique, serait capable de traiter des masses de données gigantesques, et réaliserait des opérations dépassant l’imagination.
En janvier dernier, Hartmut Neven, directeur du programme d’informatique quantique chez Google, a averti que la Chine pourrait déverser des « ressources énormes » dans cette technologie considérée comme essentielle au futur de nombreuses industries.
Deux mois auparavant, Google avait annoncé avoir expérimenté la « suprématie quantique » avec un processeur capable de faire un calcul en 3 minutes là où un supercalculateur classique aurait mis… 10.000 ans.
Au même moment, IBM, autre poids lourd très avancé dans la course au quantique, prévoyait de rendre accessible aux chercheurs et développeurs une machine quantique de 53 qubits (la brique de base de cette technologie), soit l’équivalent en puissance de celle de Google.
Le groupe industriel américain Honeywell, qui fournit des équipements aux entreprises, a de son côté annoncé en mars qu’il lancerait prochainement « l’ordinateur quantique le plus puissant au monde ».
Une étude publiée en juillet démontre que l’usage de l’intelligence artificielle en entreprise est encore loin d’être démocratisé aux Etats-Unis.
L’US Census Bureau, un organisme produisant des études de marché basées sur l’analyse de données, publiait le 16 juillet 2020 un rapport sur l’utilisation de l’intelligence artificielle en entreprise. Une enquête effectuée fin 2018 auprès de 583 000 entreprises américaine qui met en avant une adoption très résiduelle.
Le machine learning n’est par exemple déployé que chez 2.8% des entreprises sondées. Si l’on ajoute les autres pans de l’intelligence artificielle considérés dans l’étude (reconnaissance vocale, véhicules autonomes, machine vision, robotique, RFID Réalité Augmentée, etc), nous tombons sur seulement moins d’une entreprise américaine sur 10 (8.9%) ayant recours à au moins un d’entre eux.
Un chiffre peu surprendre, mais qui est à mettre en perspective. L’étude date tout d’abord de fin 2018. Nul doute qu’avec l’accélération exponentielle des usages autour de l’IA ces six derniers mois, les résultats de l’enquête sont un instantané en décalage avec la réalité du monde post-Covid-19. Comme nous vous en parlions récemment, d’ici 2022, les technologies basées sur l’intelligence artificielle devraient faire leur trou dans 80% des entreprises.
Le rapport (PDF – en anglais) : Advanced Technologies Adoption and Use by U.S. Firms
Le Center for Artificial Intelligence in Medicine (CAIM) sera inauguré officiellement en janvier 2021 à Berne, en Suisse. Le centre, fondé par l’Université de Berne et l’Inselspital, Hôpital universitaire de Berne, se veut une plate-forme de recherche, d’enseignement et de transfert de technologies médicales utilisant l’IA, visant à améliorer la fourniture de soins aux patient-e-s et de faciliter le travail des médecins et des soignant-e-s.
Le secteur de la santé génère aujourd’hui plus de données que les professionnels de la santé sont en mesure d’analyser. L’IA permet de déterminer à partir de ces données, des caractéristiques dont les médecins, les soignantes et les soignants et d’autres professionnels de la santé ont besoin pour établir des diagnostics plus précis et pouvoir prendre de meilleures décisions en matière de traitements.
Article complet : La Suisse se dote d’un centre pour l’intelligence artificielle dans la médecine à Berne
Publié sur ActuIA le 3 décembre 2020
L’intelligence artificielle n’est plus de la science-fiction et a déjà été adoptée dans de nombreuses industries pour diverses applications. L’écosystème de l’IA regroupe actuellement plusieurs champs, tels que l’apprentissage automatique (machine learning), la robotique ou encore le traitement automatique du langage naturel (traduction automatique, assistants vocaux). Ces technologies représentent un domaine de recherche en pleine expansion et le marché de l’IA est promis à un grand avenir.
Selon les dernières prévisions d’Omdia, le marché mondial des logiciels d’intelligence artificielle devrait atteindre près de 35 milliards de dollars cette année. Mais ce n’est rien en comparaison avec ce qui est attendu dans un futur proche. Les experts du secteur prévoient en effet que le chiffre d’affaires mondial de l’IA dépassera le cap des 100 milliards de dollars d’ici quatre ans. Avec un taux de croissance annuel composé estimé à 41 %, la valeur de ce marché pourrait ainsi s’élever à 126 milliards de dollars en 2025.
Le développement de l’IA et de l’automatisation aura un impact important sur le marché du travail. Si la disparition et la transformation de certains emplois semblent inévitables, les analystes s’attendent en contrepartie à une hausse de productivité considérable dans la plupart des économies développées. Selon les dernières estimations, le recours aux technologies d’IA pourrait entraîner un gain de productivité de 20 % en France d’ici 2035.
Ce 9 Novembre2022, l’Université Mohammed VI Polytechnique, basée à Rabat, a inauguré le Centre international d’intelligence artificielle. Premier du genre au Maroc et baptisé « Ai mouvement », ce centre est hébergé sous le dôme de l’Université et représente l’un des plus importants du continent africain.
La Pr. Amal El Fallah Seghrouchni a 30 ans d’expérience à l’international et a déjà dirigé une équipe de recherche en intelligence artificielle à l’Université de la Sorbonne. Cette dernière a mené l’ouverture des portes de ce centre novateur. Elle souhaite que ce dôme permette de continuer à construire un réseau de coopération et à tisser des partenariats avec d’autres centres d’excellences afin de profiter de nombreuses expertises.
En marge de l’inauguration a eu lieu une remise de prix de la part de l’Université Mohammed VI Polytechnique (UM6P) à destination d’étudiantes ayant utilisé l’intelligence artificielle dans le cadre du hackathon « L’IA pour l’autonomisation des femmes et l’égalité des genres ». Cette initiative a été organisée par Ai-Mouvement-UM6P en partenariat avec ONU Femmes Maroc.
Selon la Pr. Amal El Fallah Seghrouchni, présidente exécutive de « Ai-mouvement-UM6P », le Centre international d’intelligence artificielle a pour but de « stimuler les débats nécessaires à l’émergence d’une intelligence artificielle responsable et éthique en Afrique ». La Professeure insiste également sur le fait que l’inauguration de ce lieu va permettre à l’UM6P « d’établir un hub national et continental, apte à stimuler les partenariats, synergies et productions scientifiques qui positionneront l’Afrique en la matière ».
D’après Hicham El Habti, Président de l’UM6P, bien que l’intelligence artificielle soit une affaire globale, ses applications impliquent des préoccupations, notamment dans le développement durable. Ainsi, le Maroc et l’Afrique dans son ensemble doivent considérer des questions existentielles, qui portent sur l’impact que pourrait avoir l’intelligence artificielle sur les économies et les sociétés à l’échelle nationale et continentale.
Depuis les premières utilisations du terme « IA », ses usages ont fortement évolué. Pervasive et ubiquitaire dans sa mise au point, l’intelligence artificielle impacte tous les secteurs d’activité, et dépasse ainsi, de très loin, le « simple » cadre de la technologie capable de reproduire les processus cognitifs humains.
Durant la conférence sur l’intelligence artificielle éthique et responsable, il a notamment été défendu l’idée que l’IA en Afrique est « une opportunité de leapfrogging pour mettre le continent sur les rails du développement technologique ». Ce dernier est un concept qui implique qu’une entreprise devient leader dans son domaine grâce à des innovations petites, mais progressives.
L’Université Mohammed VI Polytechnique est l’une des pionnières dans les échanges avec l’UNESCO concernant l’IA et son rôle de levier de développement en Afrique. Vous pouvez retrouver la vidéo de l’inauguration du Centre international d’intelligence artificielle au Maroc en présentation de cet article ou via ce lien.
Source : Le Maroc inaugure son Centre international de l’intelligence artificielle
Publié sur ActuIA
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Président de la Chine
Premier ministre de l’Australie
Président des États-Unis
Prince héritier d’Arabie Saoudite
Présidente du conseil des ministres Italien
Président de la Nation argentine
Président de la République Mexicaine
Président de la république d’Afrique du Sud
Président de la République Française
Premier ministre du Japon
Président de la République d’Indonésie
Premier ministre du Canada
Président de la république fédérative du Brésil
Premier ministre de l’Inde
Chancelier fédéral de la République d’Allemagne
Président de la république de Turquie
Premier ministre du Royaume-Uni
Présidente de la Commission européenne
Président de la république de Corée
Avertissement : ces images viennent d’un ami ; mais je ne connais ni la source, ni l’auteur…
J’aurai aimer pouvoir le cité comme ses rférences.