De manière générale, il est certain que le sens que nous utilisons pour définir l’IA aujourd’hui ne sera pas le même que celui que nous lui donnerons demain. Afin de vous démontrer la forte croissance de l’IA constatée ces dernières années, voici un récapitulatif des événements majeurs :
- 1950 : Création du Test de Turing
- 1956 : Première utilisation du terme “Artificial Intelligence” par des chercheurs
- 1997 : La machine “Deep Blue” bat un champion du monde aux échecs
- 2016 : Le programme “Alpha Go” de Google apprend lui même le jeu de Go et bats le champion du monde par la suite
- 2017 : Deux robots Facebook développent leur propre langage
- 2018 : Google dévoile “Duplex”, un outil permettant de passer des appels et prendre des rendez-vous à notre place.
- 2020 : DeepMind dévoile son IA pour le repliement des cellules
L’IA, un marché en forte croissance
L’intelligence artificielle est omniprésente autour de nous. Nous la retrouvons au sein de nos smartphones, de nos véhicules, de nos ordinateurs, etc. Le marché mondial de cette intelligence est en pleine croissance et les prédictions pour son évolution sont rassurantes. Selon CB Insight, l’augmentation des investissements chinois dans l’IA entre 2016 et 2017 est de +141%. La chine représente 48% des investissements mondiaux dans ce secteur. Les États-Unis arrivent en deuxième position avec 38% des investissements. Ce sont donc les deux principaux investisseurs mondiaux dans l’intelligence artificielle. À eux deux, ils représentent 86% des investissements.
La course des grandes structures sur l’IA
Le secteur de la finance représente 20% des dépenses dans l’IA selon l’International Data Corporation. C’est le secteur qui investit le plus dans ce domaine. Notons également que la marge globale moyenne a augmenté de 5% entre 2017 et 2018. Certes, cette marge varie en fonction des secteurs, mais de manière générale, toutes les sociétés ayant fortement investi obtiennent des taux de marges supérieurs à celles n’ayant pas ou moins investi. Lors de ces dernières années, nous constatons un intérêt croissant de l’intelligence artificielle de la part des grandes entreprises mondiales. En plus de développer de la recherche dans ce secteur, ces entreprises achètent des start-ups spécialisées dans l’IA. Une manière de monter en compétence rapidement et d’ajouter de nouvelles solutions à leurs produits.
L’IA en France
Le montant du financement public pour la recherche dans l’intelligence artificielle en France est de 400 millions d’euros par an. Même si nous sommes très loin des investissements chinois, nous sommes forts d’idées et de débats sur ce sujet. En effet, la France est le 4ème pays au monde en terme de nombre d’articles rédigés sur ce sujet.
La France et l’IA en 2018 c’est :
- 268 équipes
- 5300 chercheurs
- 80 PME
- Plus de 285 Start-ups
- 4 secteurs stratégiques de développement : la santé, le transport, l’environnement et la défense & sécurité
L’évolution de l’intelligence artificielle n’a pas fini de nous surprendre, et nous nous attendons à des changements majeurs dès 2019. Nos agences PumpUp, expertes en référencement, emploient cette intelligence au quotidien via des outils tels que Google Ads (smart display, smart shopping, annonces RSA, etc…). Notre expérience nous permet de pouvoir vous apporter des conseils et des solutions au travers de votre business, quelle que soit votre maturité digitale.
Vous pouvez consulté l’Annuaire des Start-ups.
Le gouvernement désigne un coordinateur pour piloter la stratégie française
Guillaume Avrin a été choisi par les ministres Sylvie Retailleau (Enseignement supérieur) et Jean-Noël Barrot (Transition numérique) pour diriger la stratégie française en matière d’intelligence artificielle. Le gouvernement a déjà consacré 3,7 milliards d’euros à cette thématique.
Dans ce cadre, il sera chargé d’assurer la coordination interministérielle de la stratégie nationale en intelligence artificielle. Pour celle-ci, le gouvernement avait consacré une enveloppe de 1,5 milliard d’euros entre 2018 et 2022, avant de mettre en œuvre en novembre 2021 un nouveau plan national de 2,2 milliards d’euros, qui s’inscrit dans le cadre du plan France 2030. Cette deuxième phase est principalement dédiée à la formation et au développement de technologies de rupture.