Google recently announced the open-sourcing of a new fuzzy testing engine for Python. The new fuzzer, Atheris, strives to find bugs in Python code and native extensions in Python 2.7 and Python 3.3+. Atheris can be used in combination with the Address Sanitizer and Undefined Behavior Sanitizer tools that detect memory corruption bugs and undefined behavior (e.g., buffer overflows, misaligned or null pointers).
Et si les algorithmes faisaient plus ou moins la loi ? Si, par exemple, des articles nous parvenaient automatiquement en fonction de critères qui nous échappent au lieu que ce soit nous qui fassions la démarche d’aller les consulter ? Et si notre voiture semi-autonome s’encastrait délibérément dans un poids-lourd parce que ses caméras ont confondu la couleur de la remorque avec celle du ciel ?
En fait, nous en sommes déjà là (l’accident cité plus haut date de 2016 et implique une Tesla en mode autopilote). Mais le plus troublant est qu’en janvier 2000, dans un texte publié dans Harvard Magazine, le juriste américain Lawrence Lessig tirait déjà la sonnette d’alarme : si l’on n’y prend pas garde, écrivait-il, le code informatique va remplacer les règles de droit, décidera à la place des gens là où il y aura un vide, voire tentera de remplacer le droit existant. Intitulé “Code is law” (“Le code, c’est la loi”), ce texte devenu célèbre anticipait le pouvoir des géants du numérique et des médias sociaux et leur volonté de se substituer à la puissance publique, alors même que Facebook, Twitter, Uber ou YouTube n’existaient pas encore et que Google n’avaient que quatre ans. La formule de Lessig donne aujourd’hui son nom à une exposition censée ouvrir le samedi 9 janvier 2021 au Centre Wallonie-Bruxelles à Paris mais qui est visible sur Internet via une interface interactive à 360° en raison de la pandémie de Covid-19 (affichez-la en mode plein écran).
Une exposition inintéressante !
Plus d’informations sur : Code Is Law : une expo qui exploite le potentiel artistique des algorithmes et de l’informatique
Publié sur Sciences & Avenir le 31 janvier 2021 par Arnaud Devillard