L’impact de l’intelligence artificielle sur la musique classique

En 2019, une intelligence artificielle a terminé la symphonie n°8 inachevée de Franz Schubert, datant de 1822.

En mai 2019, le compositeur de films Lucas Cantor a terminé la symphonie n°8 de Franz Schubert qui demeurait jusqu’alors inachevée, avec la seule aide de lintelligence artificielle. Visionnaire ou coup de poker ? On revient avec vous sur l’impact de l’intelligence artificielle, entre autres sur la musique classique.

Vieille de deux siècles, cette fameuse symphonie incomplète a beaucoup fait parler les experts du milieu. Pourquoi Schubert a-t-il abandonné cette symphonie après avoir écrit deux mouvements ? C’est dans ce contexte que l’intelligence artificielle est arrivée, comme une aubaine que l’on n’attendait plus, et a livré une version inédite et complète de la symphonie n°8. Explications.

Comment l’intelligence artificielle a pu composer une symphonie?

Nous pouvons même préciser cette question en allant au-delà: comment un robot a pu s’approprier l’univers artistique d’un compositeur au point de le remplacer à la perfection? L’intelligence artificielle est basée sur des algorithmes d’apprentissage en profondeur afin de lui permettre de prendre des décisions et réfléchir comme un humain le ferait. Plus l’intelligence artificielle obtient d’informations, plus elle pourrait les retranscrire sous forme de modèles pour comprendre les mécanismes du cerveau humain. C’est exactement ce qui s’est passé avec la symphonie n°8 de Franz Schubert. Le robot disposait de suffisamment de connaissances sur la musique classique, le compositeur et les codes de l’époque. Cela lui a permis de placer les notes de musique à des endroits stratégiques, comme Schubert aurait pu le faire.

Un lien entre musique et technologie inévitable

Le compositeur Cantor n’est pas le seul à vouloir exploiter le lien de plus en plus fort entre musique et la technologie poussée de l’intelligence artificielle. En effet, les créateurs se bousculent pour avoir accès à ce bijou, et quand il y a de la demande, l’offre n’est jamais très loin!

La startup Aiva Technologies a ouvert en 2019 la première plateforme de composition musicale avec l’intelligence artificielle. Il s’agit pour l’instant d’une version relativement simplifiée pour les bêta-testeurs, qui est vouée à rapidement évoluer.

L’intelligence artificielle gagne du terrain dans tous les domaines

En effet, il existe de nombreux autres exemples où la créativité et les capacités presque humaines de l’intelligence artificielle ont fait leurs preuves. Dans le secteur du bâtiment, les robots sont capables de construire des maisons. Sur internet, les entreprises et startups font de plus en plus confiance à l’intelligence artificielle pour faire un tri dans les candidats à un futur poste.

L’intelligence artificielle est également utilisée dans le domaine de l’iGaming pour mieux cerner l’utilisateur afin d’optimiser son expérience de jeu.En utilisant des méthodes de collecte de données telles que les programmes de fidélité, un casino en ligne comme LeoVegasou Wildz décide du bonus de bienvenue et du nombre de tours gratuits le plus approprié pour ses joueurs : ses systèmes sophistiqués aident à comprendre pourquoi les joueurs choisissent des jeux spécifiques, arrêtent de jouer ou changent de jeu. Enfin, dans le domaine de la médecine, qui requiert pourtant de nombreuses qualifications, l’intelligence artificielle a créé des appareils capables de détecter des tumeurs chez les patients. Incroyable, mais vrai!

Alors, pourra-t-on toujours distinguer la musique créée par l’intelligence artificielle de celle créée par un compositeur humain dans quelques années?

L’avenir nous le dira !

Article publié sur Diapason le 4 janvier 2021 par

Une IA a complété une symphonie inachevée de Beethoven

C’est un beau projet au long cours porté par un musicien et chercheur en informatique.

Début septembre, le public lausannois a pu assister un concert sur une musique issue de la 10ème symphonie de Ludwig van Beethoven. À vrai dire, le musicien n’a jamais véritablement terminé de composer ce morceau et c’est une intelligence artificielle qui s’en est chargée.

Derrière ce projet, on retrouve Florian Colombo, un violoncelliste et chercheur en informatique à l’École polytechnique fédérale de Lausanne. Selon Radio Classique, il a consacré quasiment dix ans à ce projet. Concrètement, le scientifique a dû éduquer « les réseaux de neurones artificiels avec les 16 quatuors à corde de Beethoven et leurs accords particuliers, avant de leur demander de composer à partir de fragments de ce qui aurait pu devenir la dixième symphonie », expliquent nos confrères.

Certaines IA peuvent créer des chansons de toutes pièces

Et l’histoire ne s’arrête pas là puisque le 9 octobre prochain, c’est une autre projet distinct qui va se concrétiser. Le Telekom Forum de Bonn sera ainsi l’occasion de présenter une initiative menée par Deutsche Telekom, avec là encore une concrétisation par l’IA de ce qu’aurait pu faire Ludwig van Beethoven de sa 10ème Symphonie.

Créée en un peu plus d’un an, le programme a été nourri par d’anciennes productions non achevées du musiciens ainsi que par des œuvres d’artistes qui l’ont inspiré tels que Jean-Sébastien Bach. D’après Radio Classique, il sera possible d’écouter ce morceau dès le 8 octobre 2021 à la veille du concert.

Pour rappel, les technologies d’intelligence artificielle ont tendance à être de plus en plus utilisées à des fins musicales.

L’exemple de Jukebox, le système développé par OpenAI, est à cet égard emblématique. Il permet de créer des chansons de toutes pièces avec la mélodie et la voix.

La plupart des genres musicaux sont d’ailleurs adaptables, ce qui augmente encore plus sa portée.

Imaginez Bach, Beethoven et Mozart chantent les tubes des années 90/2000

Mozart, Beethoven, Bach ou encore Tchaïkovsky et Haydn… Les photographies et portraits des compositeurs les plus mythiques sont passés par l’algorithme de l’application de deepfakes Wombo AI : nos facétieux confrères britanniques de Classic FM les ont mis en scène, ils chantent les plus grands tubes des années 1990/2000 !

Bach chante les Pussycat Dolls, Schubert danse sur What is love ?

« Don’t you wish your girlfriend was master in counterpoint like me ? » Le cantor de Leipzig JS Bach a évidemment eu droit à son deepfake musical, il interprète ici « Don’t Cha » des Pussycat Dolls. Mozart, lui, opte pour « Boom, boom, boom, boom. I want you in my room » de Vengaboys alors qu’Haydn se glisse, avec succès, dans la peau de Rick Astley pour chanter « Never gonna give you up ». Si à Bach et Mozart étaient accolée une voix féminine, le physique du père de la symphonie classique colle parfaitement avec la voix du chanteur britannique, l’effet comique est donc encore plus réussi.

Beethoven garde son sérieux sur I will survive de Gloria Gaynor

C’est « I feel good » de James Brown qui a été choisi pour Piotr Ilich Tchaïkovsky, choix étonnant compte tenu du fait que le Pétersbourgeois n’a pas eu la vie la plus heureuse de tout les compositeurs cités précédemment. « I feel good », c’est pourtant ce qu’on pourrait déclarer après l’écoute d’œuvres mythiques et exaltantes du compositeur russe, l’ouverture de son Premier concerto pour Piano , son Concerto pour Violon ou son sextuor op.70 « Souvenirs de Florence »

L’article complet : Quand Mozart, Beethoven et Bach chantent les tubes des années 90/2000 !
Publié sur Radio Classique le 16 mars 2021 par Rémi Monti

Newzik dépoussière les partitions de musique avec l’IA

Cette jeune société parisienne a déjà séduit 450.000 musiciens, interprètes ou orchestres dans le monde avec son application de lecture des partitions. Elle dévoile ce mardi une nouvelle fonctionnalité capable de les transposer en instantané, grâce à une intelligence artificielle, quand la tonalité n’est pas la bonne.

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