Opera intègre ChatGPT à son navigateur web

Dans ce billet de blog, la firme norvégienne a partagé une démonstration vidéo de la façon dont elle compte se servir de cette IA générative sur ses navigateurs. Celle-ci consistera en un nouveau bouton « Shorten » qui résumera le contenu de la page web visitée par l’internaute.

Opera veut faire gagner du temps à ces utilisateurs

Le nouveau bouton « Shorten » (soit raccourcir en français) prendra place juste à côté de la barre d’adresse. Lorsque l’utilisateur se trouve sur une page internet, il suffira qu’il clique dessus pour faire apparaître une petite fenêtre dans laquelle ChatGPT dressera un résumé des informations partagées sur la page, sous forme de liste à puces.

L’intérêt de cette fonctionnalité est évidemment d’ordre pratique. Au lieu de passer des minutes à lire un article en entier, l’utilisateur peut trouver l’information qu’il vient chercher en demandant simplement une synthèse du contenu, ce que ChatGPT peut lui fournir en quelques secondes.

Un exemple de l’affichage ci-dessous :

ChatGPT et ChatSonic intégrés au navigateur

Quoi de mieux que de donner accès à des chatbots populaires sans avoir à les ouvrir dans un énième onglet ? Pour vous éviter d’avoir à jongler entre les pages ouvertes et vos chatbots favoris, Opera a pris la décision de les intégrer directement dans la barre latérale du navigateur. Comme elle l’a déjà fait avec les messageries, l’entreprise norvégienne a décidé de donner un accès direct à ChatGPT et ChatSonic (un concurrent basé lui aussi sur GPT-4). Ces deux outils pourront donc être utilisés dans une fenêtre indépendante du reste de votre navigation. Vous pourrez de ce fait conserver un volet ChatGPT ou ChatSonic ouvert pendant que vous consultez les pages Web ouvertes dans vos onglets.

Mais le navigateur va aller encore plus loin. Opera va en effet intégrer un module dont le but est de vous aider à générer des prompts. AI Prompts, qui prendra la forme d’un bouton greffé dans la barre d’outils du navigateur, vous suggérera des débuts de prompts, par exemple pour vous aider à rédiger vos publications sur les réseaux sociaux. L’outil devrait surtout s’avérer fort utile pour enrichir votre navigation. Vous pourrez l’exploiter au cours de votre navigation, en lui soumettant, par exemple, un texte surligné que vous ne comprenez pas, et en lui demandant de vous l’expliquer de manière simple.

En fonction du service que vous utilisez, ChatGPT ou ChatSonic, la réponse à votre question s’affichera automatiquement dans le volet dédié du chatbot interrogé. Avec ces nouveaux outils, Opera espère vous permettre « d’engager des conversations avec des services d’IA génératives pour raccourcir ou expliquer des articles, générer des tweets ou demander un contenu pertinent en fonction du texte mis en évidence ».

Opera AI Prompts

Des fonctions disponibles en accès anticipé

Pour l’heure, ces nouveautés ne sont disponibles qu’en accès anticipé dans Opera et Opera GX. Pour en profiter, vous devrez commencer par mettre à jour votre navigateur, puis vous rendre dans les Paramètres. Il vous faudra ensuite accéder aux paramètres Avancés afin d’activer l’accès anticipé du module AI prompts.

Opera AI PromptsVous pourrez alors sélectionner les chatbots à intégrer dans la barre latérale et choisir si vous souhaitez intégrer l’assistant AI prompts dans la barre d’adresses ou lorsque vous surlignez du texte à l’aide de la souris.

Source principale de ce article : Opera intègre ChatGPT et déploie plusieurs outils d’IA générative dans ses navigateurs Web
Publié sur 01Net par Geoffroy Ondet le 22 mars 2023

 

Découvrons Opera One, le navigateur fait pour l’IA générative

Cette nouvelle mouture devrait à terme remplacer la version classique d’Opera.

 

Un seul navigateur boosté à l’IA

 

Normalement, d’ici la fin de l’année, le navigateur web principal Opera sera remplacé par Opera One sur Windows, macOS et Linux. Mais avant cela, des tests s’imposent. C’est pourquoi une phase d’accès anticipé avec la version développeur d’Opera One a été lancée.

Conçu pour une « navigation liquide » et intuitive, Opera One repose sur Chromium et promet une interface modulaire et dynamique fondée sur un compositeur multithread. Concrètement, dans la barre latérale et la barre d’onglets pour le moment, la taille des différents éléments évolue en fonction des actions de l’internaute. Des animations et transitions rendent le tout le plus harmonieux et fluide possible.

L’objectif de cette interface modulaire est également de pouvoir faire de la place pour les futures fonctionnalités et les outils liés à l’IA qui seront ajoutés par la suite.

IA de l’idée dans ces nouvelles fonctionnalités

Opera oblige, la gestion des onglets n’est pas oubliée dans Opera One. Avec la fonctionnalité « Tab Islands », il est possible de lier automatiquement des onglets au sein de groupes thématiques qui peuvent être étendus ou regroupés.

 

La barre latérale propose également de créer des espaces de travail (pour séparer vos onglets en fonction de vos activités par exemple) ou d’interagir rapidement avec des services tiers (Spotify, Deezer, Messenger, WhatsApp, etc.).

Enfin, comme proposé depuis peu dans la version à destination des joueurs et des joueuses Opera GX, l’IA est directement présente dans Opera One. En quelques clics, il est possible de demander des choses à ChatGPT ou ChatSonic directement depuis l’interface du navigateur. Les demandes et prompts proposés peuvent être contextuels avec le site web actuellement visité.

Les plus curieux et impatients peuvent télécharger Opera One dès maintenant sur le site officiel. Ce dernier propose également quelques GIF qui donnent une meilleure idée des possibilités du navigateur.

Opera dévoile Aria, son ChatGPT pour la recherche en ligne

Opera poursuit son incursion dans le monde de l’intelligence artificielle. L’éditeur du navigateur Web éponyme, a ajouté sa propre déclinaison de ChatGPT à l’interface.

 

Voici Aria, l’IA qui révolutionne Opera

Dans la barre latérale, à gauche, on trouve désormais un chatbot répondant au nom d’Aria. En cliquant sur l’icône, vous pouvez aisément converser avec l’intelligence artificielle. Le robot, animé par le modèle linguistique GPT, d’OpenAI, et basé sur l’infrastructure « Composer » d’Opera, est conçu pour répondre à toutes vos questions et générer des textes à la demande. Opera précise que son architecture maison permettra à Aria de s’appuyer sur d’autres modèles de langage dans un avenir proche. Pour Opera, cette approche facilitera l’ajout de « capacités supplémentaires telles que des services de recherche de plusieurs partenaires ».

opera aria

« Aria est un service gratuit avec des informations à jour », ce qui représente une belle évolution par rapport « aux solutions standard basées sur GPT ».

De plus, l’IA est programmée pour répondre à toutes les questions au sujet d’Opera. Le communiqué précise qu’Aria a été formée à l’aide d’une base de données comprenant notamment la documentation du service client du navigateur.

aria 2

Après avoir posé plusieurs questions à Aria pour mettre à l’épreuve ; les réponses, qu’il s’agisse d’informations en temps réel venues du web – comme le cours du Bitcoin – ou de la génération de textes créatifs, fusent généralement à la vitesse de l’éclair.

En piochant dans les données venues d’Internet, Aria peut fournir des textes explicatifs clairs et concis.

aria 3

Il est possible d’ouvrir plusieurs conversations en simultané comme ChatGPT. L’historique de chaque échange est conservé et accessible en cliquant sur l’icône avec les trois barres horizontales, en haut à gauche. Bon, il arrive parfois qu’Aria se mette à dérailler ou ChatGPT ? Par exemple, quand il est face à une question auquel il ne peut pas répondre, il se met par exemple à rédiger en anglais ; retour chez maman ?

 

Opera : l’IA débarque sur Android

C’est sûrement avec ce genre de fonctionnalités que l’intelligence artificielle d’Opera va pouvoir se distinguer. Si elle est gratuite, comme ChatGPT, elle possède la capacité de parler des événements les plus récents, ce dont seuls les abonnés de ChatGPT Plus peuvent se targuer pour le moment. Et si le chatbot de Bing, alimenté par GPT-4, est lui aussi à la page (et gratuit), le nombre d’interactions journalières permises est en revanche limité.

 

L’assistant IA du navigateur Opera est désormais disponible sur l’app iOS

Opera annonce, le 18 août 202, la disponibilité de son assistant IA Aria sur sur iOS. La fonctionnalité était arrivée sur desktop en juin et découle d’un partenariat avec la société OpenAI. Opera explique que Aria, maintenant disponible sur toutes les plateformes majeures, tant desktop que mobile, a séduit plus d’un million d’utilisateurs sur desktop et Android.

 

Opera One et Aria, améliorez votre expérience de navigation avec l’IA

Opera One, la nouvelle version du navigateur web, se dote d’un agent conversationnel alimenté par l’IA. À télécharger et à installer sur toutes les plateformes.

Ndrl : je n’ai pas trouvé le temps de tester cette nouvelle version

Lire : Opera One et Aria, améliorez votre expérience de navigation avec l’IA Article sponsorisé publié par Cnet

Opera dévoile Opera One R2 : IA, onglets automatiques…

Opera a présenté Opera One R2, une nouvelle version de son navigateur phare et dopé à l’IA. Avec des fonctionnalités comme le regroupement automatique des onglets et des thèmes dynamiques personnalisables, le navigateur joue la carte de la flexibilité.

Opera a profité d’une présentation organisée à Bristol, au Royaume-Uni, pour lever le voile sur Opera One R2, une nouvelle itération du navigateur Opera One. Comme l’a expliqué Joanna Czajka, responsable produit chez Opera Software, cette version, toujours basée sur le moteur de rendu Chromium, se distingue par sa grande flexibilité.

Les points forts

  • Un navigateur web qui s’adapte à vous
  • Aria se met aussi à jour
  • Déploiement général en octobre 2024

Pour plus d’informations : OPERA ONE

 

Brave ajoute à sa recherche un outil de résumé

Brave, a ajouté jeudi certaines de ces capacités de traitement du langage directement dans son navigateur Web avec une fonction qui résume les résultats de recherche.

Cette fonction, appelée Summarizer, génère des explications abrégées pour les questions figurant dans certains résultats de recherche, en les combinant avec des liens en bas de page vers les sources d’information. Elle est également conçue pour offrir des extraits de texte plus riches que ceux que vous voyez dans les résultats de recherche plus ordinaires.

Comment fonctionne l’IA de Brave

De prime abord, cette option rappelle une fonctionnalité de longue date de Google, le moteur de recherche numéro un dans le monde. Lorsqu’un internaute réalise une recherche sur Google, celui-ci met en avant un extrait issu d’un site web considéré comme fiable. L’extrait choisi doit permettre de répondre au mieux à la question de l’internaute. Mais, plutôt que de s’appuyer sur une seule source, Brave combine les données de plusieurs sites pour générer un résumé cohérent grâce à l’IA.

brave search

Brave accompagne le résumé fourni par la liste complète des sources utilisées pour générer le résumé, juste en dessous de celui-ci. Pour vérifier les assertions du moteur, il suffit de cliquer sur les liens.

Le moteur de recherche va également se servir de l’intelligence artificielle pour produire les résumés des sites web répertoriés dans les résultats. À la place du traditionnel extrait, Brave va montrer un résumé généré automatiquement par ses soins. Dans la mesure du possible, l’IA va surligner les mots qui répondent à la requête des internautes. Ces résumés d’une source unique viennent compléter le texte récapitulatif en haut de la page, explique Brave.

brave search

L’option « Summarizer » est disponible pour tous les internautes, sur ordinateur ou sur smartphone. Notez que Brave n’affiche pas systématiquement un résumé lors de la moindre recherche. Quand nous avons entré certaines requêtes, le résumé n’est pas apparu à l’écran. Selon Brave, seules 17 % des requêtes sont actuellement accompagnées d’un résumé écrit par l’IA.

« Nous nous attendons à ce que ce nombre augmente dans un avenir proche », déclare Brave Software dans un communiqué sur son site web.

 

Brave lance Leo, son IA conversationnelle respectueuse de la vie privée

Le navigateur Brave vient de lancer officiellement son intelligence artificielle conversationnelle.

Basé sur les modèles de langage de Meta, Leo est un chatbot comme il en existe désormais beaucoup, à la différence près qu’il fait la promesse de respecter votre vie privée.

 

Un chatbot respectueux de la vie privée

La version gratuite de Leo, accessible à tous, s’appuie sur le modèle de langage de Meta, Llama 2. Comme la plupart des IA conversationnelles, Leo est capable de vous accompagner dans des tâches aussi diverses que variées. Brave explique ainsi que vous pourrez l’utiliser pour créer des résumés en temps réel des pages Web que vous consultez, mais aussi des vidéos que vous regardez. Le chatbot pourra aussi se charger de « traduire des pages, les analyser, les réécrire, et plus encore ». Rien de très différent donc, que ce qui existe déjà sur Microsoft Edge avec Bing Chat, ou encore sur Opera avec Aria. La vraie force de Leo se trouverait en réalité plutôt du côté de la confidentialité.

Brave ayant fait du respect de la vie privée son cheval de bataille, il semble en effet plutôt logique que son chatbot adopte un comportement exemplaire en la matière.

Une version Premium plutôt onéreuse

Si la version basique de Leo ne vous suffit pas, Brave propose, via un abonnement payant, d’accéder à une version Premium de son chatbot intégrant d’autres modèles de langage. Contre une quinzaine de dollars par mois, vous pourrez profiter d’une version de Leo animée par Claude Instant, basé sur le modèle de langage développé par Anthropic. Présenté comme plus rapide et plus léger, celui-ci s’avère plus efficace dans le raisonnement logique et le codage. Claude Instant produirait par ailleurs des réponses plus longues et structurées et suivrait mieux les instructions qu’on lui donne. Brave indique que d’autres modèles de langages seront intégrés dans Leo Premium.

Leo est disponible dès à présent pour tous les utilisateurs de Brave desktop avec la version 1.60 du navigateur. Le déploiement, toujours en cours, devrait être fait par phases sur plusieurs jours. Il est donc possible qu’il ne soit pas accessible dans l’immédiat sur votre ordinateur. Leo arrivera par ailleurs dans Brave sur iOS et Android au cours des prochains mois.

 

ndlr : j’avoue ne pas avoir tester ce logiciel…

DuckDuckGo lance aussi un dérivé de ChatGPT

DuckDuckGo cède également aux charmes de ChatGPT

DuckDuckGo vient d’annoncer le lancement de DuckAssist. Il s’agit d’un « nouveau type de réponse instantanée » générée à l’aide du modèle linguistique derrière ChatGPT, le chatbot d’OpenAI. DuckDuckGo exploite également les innovations d’Anthropic, une autre start-up américaine spécialisée dans l’IA.

Comment DuckAssist veut faciliter la recherche en ligne ?

Concrètement, DuckAssist va afficher un bref résumé de quelques lignes au-dessus de vos résultats de recherche. Ce résumé est conçu pour répondre à la requête formulée par l’internaute. De cette manière, l’utilisateur n’a pas besoin de consulter les liens répertoriés par DuckDuckGo. Grâce à l’intelligence artificielle, le résumé est mieux calibré pour répondre à la question précise de l’utilisateur, avance le moteur de recherche. Pour générer ce résumé, le rival de Google s’appuie essentiellement sur des informations glanées sur Wikipédia. Dans certains cas, l’IA passe aussi par des sites connexes comme l’encyclopédie généraliste publiée par Encyclopædia Britannica. Les sources ayant permis de rédiger le résumé seront systématiquement affichées dans l’interface. S’il s’agit d’un article Wikipédia, le lien relaiera l’internaute vers une section spécifique.

« Bien que nous sachions que ce n’est pas parfait, Wikipédia est relativement fiable sur une grande variété de sujets », avance Gabriel Weinberg, PDG de DuckDuckGo, soulignant que l’encyclopédie est surtout mise à jour en continu.

Si le moteur recherche découvre que la réponse à votre question est disponible sur Wikipédia, un encart consacré à DuckAssist apparaîtra dans l’interface. Pour que celui-ci génère le résumé, il suffira d’appuyer sur « ask », ce qui devrait se traduire par « demander ». Notez que « si DuckAssist a déjà généré un résumé pour un sujet donné, la réponse apparaîtra automatiquement ».

En restreignant le nombre de sources auxquelles DuckAssist peut accéder, l’entreprise californienne cherche à limiter les risques de dérives.

Un outil qui respecte la confidentialité des données

Fidèle à son mantra, DuckDuckGo précise que l’usage de DuckAssist est gratuit, ne nécessite pas de compte utilisateur, et que les informations de recherche ne seront pas partagés avec OpenAI et Anthropic et que les données et résultats obtenus ne seront pas utilisées pour entrainer leurs algorithmes d’apprentissage automatique. Selon Gabriel Weinberg, il s’agit de la première d’une série de fonctionnalités génératives assistées par l’IA que nous espérons déployer dans les mois à venir. « Nous voulions que DuckAssist soit le premier, car nous pensons qu’il peut immédiatement aider les utilisateurs à trouver plus rapidement des réponses à ce qu’ils recherchent ».

Et du coté de la fondation Mozilla ?

 

Les dirigeants de la fondation Mozilla en sont persuadés : ChatGPT et les modèles d’IA génératives constituent une rupture technologique majeure au même titre que les navigateurs web ou l’iPhone en leur temps.

 

Décision

La fondation Mozilla bien l’intention de jouer un rôle dans ce tournant, notamment via la startup Mozilla.ai qu’ils viennent de créer. Elle est dotée de 30 millions de dollars de financement.

À quoi va-t-elle servir concrètement ? Dans une tribune publiée sur le site Fortune, Mark Surman, président de la Fondation Mozilla et Moez Draief, le futur directeur général de Mozilla.ai présentent leur vision des choses. Concrètement, ils se disent enthousiasmés par les capacités des modèles de langage mais aussi effrayés par leurs risques : biais, désinformation, et constitution de monopoles.

Une alliance anti-Google ?

Mozilla veut donc s’inscrire à rebours des grandes entreprises technologiques comme Microsoft (qui contrôle une grande partie d’OpenAI) et Google qui développent des IA centralisées et fermées. L’idée est de miser sur « les centaines de milliers de scientifiques, d’artistes, de développeurs, de décideurs politiques, de startups, d’activistes et de personnes ordinaires ont déjà passé ces dernières années à discuter et à expérimenter une approche différente de l’I.A. et de la technologie ».

En clair, ils aimeraient fédérer cette alliance informelle pour créer un écosystème constitué de petites startups où chacun a sa chance et peut développer une IA « diversifiée et digne de confiance ».

Mozilla vend du rêve en promettant des IA qui « nous informeraient gentiment des choses que nous avons besoin de savoir quand nous en avons besoin, et automatiseraient les tâches que nous ne voulons pas faire nous-mêmes. Imaginez un instant le flot de notifications et d’offres inutiles qui nous entourent aujourd’hui, puis imaginez que cela disparaisse. »

Dans ce contexte, Mozilla.ai promet d’embaucher et de collaborer avec des personnes qui partagent sa vision de l’IA : responsabilité, transparence, ouverture. Dans un premier temps, la startup veut créer des outils qui rendront l’IA générative plus sûre et plus transparente.

Mozilla lance une IA qui construit votre site Internet en quelques clics, pas besoin de code

Solo de Mozilla est une intelligence artificielle chargée de créer un site Internet très rapidement sans rien coder
Mis à part l’éventuel lien à fournir (ce n’est pas obligatoire), vous devez décrire votre entreprise. L’outil indique que “plus il y a de détails, mieux l’IA composera des suggestions”. Soyez donc le plus exhaustif possible. Après avoir écrit le nom de votre business, cliquez sur Next et laissez faire Solo. Nous avons testé le service pour créer une page consacrée à un podcast.

Les avantages mis en avant

No code required

Solo composes your website from a few simple inputs–organizing sections, and curating initial images with AI assistance
Solo compose votre site Web à partir de quelques entrées simples – en organisant les sections et en sélectionnant les images initiales avec l’aide de l’IA

Optimized for SEO

Solo automatically suggests content and authors your keywords to drive search traffic from Google
D
Solo suggère automatiquement du contenu et rédige vos mots-clés pour générer du trafic de recherche à partir de Google

Import reviews

Solo can sample text and reviews from your existing social and showcase the best content
D
Solo peut échantillonner le texte et les commentaires de votre réseau social existant et présenter le meilleur contenu

Make booking easier

Link your supported calendar to allow booking of services from your website
D
Liez votre calendrier paramétré pour permettre la réservation de services à partir de votre site web

A mobile site too

Your website is designed to look great on different devices with no extra hassle
D
Votre site web est conçu pour s’afficher parfaitement sur différents appareils, sans aucune intervention supplémentaire

Client contact form

Receive messages from customers directly to your inbox so you can easily follow up
D
Recevez les messages des clients directement dans votre boîte mail afin de pouvoir y donner suite facilement

Mozilla Solo : quand l’IA est au service de la productivité

 

L’installation est simplissime : Mozilla Solo

Vous allez être bluffé par les fonds d’écran générés par l’intelligence artificielle !

Android 14 : quand l’IA s’invite à la fête

Vous l’ignorez peut-être, mais la dernière version d’Android intègre en son sein un générateur de fonds d’écran basé sur l’intelligence artificielle. Avec cette fonctionnalité, Google souhaite étendre les possibilités en matière de personnalisation, et ainsi offrir à ses utilisateurs de nouveaux moyens d’exprimer leurs envies du moment.

Comme rapporté par le site ZDNet, l’outil génératif de fonds d’écran d’Android 14, en plus d’être à la portée de tous, semble particulièrement efficace.

Si elle présente encore quelques limitations, et qu’elle ne vous permet donc pas (encore) de générer des images à partir de vos propres mots-clés, la fonction Generative AI d’Android 14 propose suffisamment d’options pour que vous puissiez trouver le fond d’écran de vos rêves.

Toujours selon ZDNet, même si vous indiquez consécutivement des instructions similaires, le générateur de fond d’écran continuera de vous proposer différentes suggestions. De quoi forcément trouver chaussure à son pied ? Certainement !

Comment en profiter ?

Voici la démarche :

  1. Dans les paramètres de votre smartphone, choisissez : « Fond d’écran et style ». Vous pouvez également y accéder en appuyant longuement sur votre fond d’écran
  2. sélectionnez ensuite « Plus de fonds d’écran », puis choisissez : « Créer un fond d’écran avec l’IA »
  3. sélectionnez le style que vous souhaitez donner à votre futur fond d’écran parmi les différentes propositions : minéral, imaginaire, texture, peinture ou rayons X
  4. procédez à l’ajout de quelques mots-clés parmi une longue liste de propositions et appuyez sur « Créer un fond d’écran »
  5. patientez quelques secondes et sélectionnez le fond d’écran que vous préférez, ou recommencez si aucune des suggestions ne vous convient.

Et c’est fini !

Si ce fond d’écran ne vous convient pas ou si plus tard vous voulez le changer ; pas de problème ; répétez cette procédure.

 

Perplexity AI : La combinaison d’un moteur de recherche de de ChatGPT

Perplexity AI est un nouvel outil de chat IA qui a également des fonctions similaires à celles d’un moteur de recherche.

Lorsqu’un utilisateur saisit sa question, le modèle de l’IA Perplexity est construit de manière similaire à celui de ChatGPT et utilise son langage d’IA. Perplexity AI est construit de manière similaire à ChatGPT ; il utilise son modèle de langage d’IA ainsi que des informations pertinentes provenant d’Internet pour fournir une réponse correspondante.
Vous pouvez poser presque toutes les questions qui vous intéressent et l’IA Perplexity vous répondra. Perplexity AI trouvera une réponse, en fournissant des informations en temps réel et en affichant la source de la réponse.

Présentation de l’interface

Que du très classique, posez votre question et c’est parti…

Un petit exemple

Posons le question suivante : Quelle est la plus petite commune de France ?

La réponse en moins de 3 secondes :

 » La plus petite commune de France est Rochefourchat, située dans la Drôme, avec seulement un habitant selon les derniers chiffres du recensement publiés par l’INSEE[1]« 

Que penser de cette réponse ?

Je suis un peu déçu, car la question est légèrement ambigu. En effet Perplexity se focalise sur la population et sa réponse est bonne. Mais il oublie la taille (surface) des communes. Dans ce cas il devrait inclure dans sa réponse la plus petite en taille. J’ai fait de m^me test avec Bing ChatGPT et les deux réponse étaient là !
Ce n’est donc pas encore parfait, mais l’application devrait s’améliorer dans le futur.

Une approche différente

Perplexity,  basée à San Francisco a conçu un moteur de recherche entièrement conversationnel. Ses résultats n’incluent ainsi aucun lien renvoyant vers des sites Internet, mais seulement un petit paragraphe rédigé par son IA générative. Cette approche se distingue de celle suivie par Microsoft, Google et autres, qui ont choisi d’afficher les deux types de réponses, jugés complémentaires.

Pour renforcer sa crédibilité, le moteur de recherche cite les sources utilisées par son IA. On y trouve les encyclopédies Wikipedia et Britannica, des sites institutionnels et de grands médias. Cela ne signifie pas pour autant que les résultats ne contiennent pas d’erreurs factuelles – comme cela est le cas sur ChatGPT ou sur Bard de Google.

Lien vers ce moteur de recherche original :Perplexity

Découvrons Mullvad

Avertissement : je n’ai pas tester ce navigateur, c’est un plan de mon ami Qwuan

 

Les créateurs de Mullvad VPN ont collaboré avec le projet Tor pour créer un nouveau navigateur Web qui promet une expérience plus sûre et plus privée.

 

Comme tous ceux qui n’ont pas encore entendu parler du navigateur Mullvad (ce qui est probablement le cas de la plupart d’entre nous), il s’agit d’un dérivé du navigateur Firefox, disponible sur Linux, MacOS et Windows, qui accroit la confidentialité et la sécurité en ligne en réduisant les « empreintes digitales », les traces, laissées par votre navigateur.

Qu’est-ce que « l’empreinte digitale » d’un navigateur ? C’est la voie qui permet de vous identifier en collectant des données sur votre activité en ligne. Ces empreintes peuvent être utilisées pour identifier partiellement ou totalement les utilisateurs et les appareils… même lorsque les cookies sont désactivés!

Vous avez bien lu. Vous pouvez désactiver complètement la fonction « cookies » de votre navigateur et des tiers pourront toujours vous identifier grâce à votre empreinte digitale.

Mullvad masque vos métadonnées

Comment Mullvad empêche-t-il un tel comportement ? Il masque vos métadonnées pour empêcher les sites web de vous identifier. Mullvad bloque également les cookies et les traqueurs tiers et n’ajoute qu’un minimum de plugins (tels que uBlock Origin pour le blocage des publicités) afin de réduire davantage votre empreinte digitale. Bien sûr, vous pouvez toujours configurer Firefox pour qu’il fasse exactement la même chose que Mullvad, mais pour ceux qui veulent quelque chose qui fonctionne dès l’installation (et qui recherchent une protection sérieuse de la vie privée), ce navigateur est peut-être ce qu’il vous faut.

Mais pourquoi ne pas utiliser Tor, qui empêche non seulement le pistage et bloque d’autres menaces de sécurité, tout en offrant également un anonymat complet via son réseau en oignon ? La principale raison pour laquelle la plupart des gens n’utilisent pas Tor est qu’il est un peu plus compliqué qu’un navigateur standard.

C’est pourquoi Mullvad semble si attrayant. Cependant, étant donné que Mullvad n’inclut pas de VPN intégré, vous n’obtenez pas le même niveau d’anonymat qu’avec Tor. J’ai effectué un test simple, en utilisant whatismyipaddress.com sur le navigateur Mullvad. Les résultats du test ont été quelque peu déroutants. Lors de la première exécution, il a correctement détecté mon adresse IPv6 mais n’a pas détecté l’adresse IPv4. Lors du deuxième essai, la situation s’est inversée. Et à chaque fois, ma localisation et mon fournisseur d’accès ont été détectés. Je ne sais pas exactement pourquoi ces deux tests ont donné des résultats différents, mais je sais qu’en utilisant Tor, les adresses IPv4/6 et la localisation sont totalement cachées.

Mullvad fait du bon travail en réduisant considérablement l’empreinte digitale

Pour obtenir ce niveau d’anonymat avec Mullvad, vous devez également utiliser un VPN. Vous pouvez payer un abonnement au VPN Mullvad ou utiliser l’un des services VPN que nous recommandons. Le VPN Mullvad d’offre d’essai gratuite, mais le prix est raisonnable, à 5,00 € par mois. Même avec cette mise en garde, vous bénéficiez toujours du mode privé activé par défaut, incluant le blocage des cookies et l’absence de collecte de données télémétriques.

En résumé, le navigateur Mullvad fait du bon travail en réduisant considérablement l’empreinte digitale, sans que vous ayez à faire un seul changement de configuration. Donc, si vous recherchez une sécurité accrue sans avoir à procéder à des configurations compliquées ou à ajouter des extensions tierces, Mullvad est une excellente option.

Cependant, si vous souhaitez également ajouter l’anonymat, vous devrez soit installer et utiliser un VPN, soit opter pour Tor Browser. Gardez à l’esprit que vous pouvez utiliser n’importe quel service VPN : se servir de Mullvad n’oblige pas à s’abonner à leur service de VPN.

À qui s’adresse Mullvad Browser ?

Mullvad Browser s’adresse à tous ceux qui souhaitent réduire considérablement les traces derrière eux et naviguer en toute sécurité… sans avoir à modifier la configuration de leur navigateur actuel ou à installer des extensions tierces. Il convient toutefois de garder à l’esprit que le protocole DNS over HTTPS (DoH) n’est pas activé par défaut.

Il s’agit d’un oubli étrange. Toutefois, si vous cliquez sur le bouton de l’extension Mullvad, vous verrez apparaître un bouton Read More qui vous conduira aux instructions permettant d’activer ce DNS over HTTPS (un moyen de crypter vos requêtes de recherche et d’autres activités). Il est étrange qu’un navigateur qui promet une sécurité accrue n’en tienne pas compte…

Ce même menu indique que vous n’utilisez pas Mullvad, ce qui renvoie à leur service VPN. Ces deux éléments réunis montrent clairement que Mullvad se situe quelque part entre un navigateur standard (comme Firefox ou Chrome) et Tor.

Article écrit avec : Vous voulez un navigateur plus sûr ? Découvrez Mullvad, moins complexe que Tor !
Publié sur ZDNet par Jack Wallen le Jeudi 13 Avril 2023

Arc Search, ce nouveau navigateur mobile boosté à l’IA qui change vraiment la vie

« https://korii.slate.fr/tech/arc-search-nouveau-navigateur-web-mobile-ia-the-browser-company-ios-avenir-recherche-internet-innovation

En cours de rédaction…